Spoiler : ce n’est pas pour “être mon propre patron”.

C’est beaucoup plus profond (et beaucoup plus intense aussi).

Si toi aussi tu te poses la question : pourquoi entreprendre, tu vas te reconnaître ici.

Pourquoi entreprendre : le déclic, version vraie vie

J’ai toujours eu ce besoin viscéral de faire les choses à ma manière.
Pas envie de justifier mes décisions à un chef.
Pas envie de rentrer dans des cases.

Ce que j’aime, c’est cette idée que tu bosses dur, mais pour ta vision, pas pour enrichir celle d’un autre.

Et non, je ne suis pas une feignasse.
(Je suis même tout l’inverse.)

Pourquoi entreprendre, quand on sait que ce ne sera pas simple ?

Soyons honnêtes : entreprendre, c’est pas un long fleuve tranquille.
Tu vas douter, galérer, avoir envie de tout envoyer valser un lundi matin à 9h02.

Y a des jours où tu touches le fond.
Tu te dis : “Bon… après moi le chaos.”
Tu regardes ton compte pro, t’as envie de pleurer.
Tu te demandes pourquoi t’as pas juste passé le concours de la fonction publique.
Mais tu continues.
Tu remontes.
Tu trouves des solutions.
Et tu avances.

Pourquoi ? Parce qu’il y a un truc plus fort que la peur ou la fatigue :
le sens.
Tu bosses pour un projet qui te ressemble. Tu crées ta place. Tu construis quelque chose qui n’existait pas avant toi.

Et ça, franchement, ça vaut tous les bulletins de salaire du monde.

Moi, j’ai choisi cette aventure un peu folle…
Et sans vraiment leur demander leur avis, j’ai embarqué toute ma famille avec moi.
On apprend ensemble, on s’adapte, on invente notre équilibre au jour le jour.
C’est pas parfait. Mais c’est à nous.

Ce que j’adore ? Être une multitâche de compétition

Quand t’entreprends, t’es tour à tour :

• cheffe produit,
• marketeuse,
• comptable,
• commerciale,
• négociatrice…

Et tu sais quoi ? Ça me plaît.

Mais je comprends aussi que ce ne soit pas le délire de tout le monde.
Et c’est OK.

Les qualités essentielles quand on se demande pourquoi entreprendre

Pour moi, un·e entrepreneur·e, c’est…

• Une personne avec du caractère (parce que le monde ne te fera pas de cadeau).

• Un esprit d’initiative, qui fonce (et ajuste après).

• Une capacité à se remettre en question tout le temps.

• Un bon esprit critique, surtout face aux “recettes miracles”.

Je développerai tout ça dans un autre article du type “As-tu le profil pour entreprendre ?”

Et les galères dans tout ça ?

• Avoir la tête qui explose avec les 1000 trucs à gérer.

• Se demander comment faire quand l’argent ne tombe pas ce mois-ci.

• La fatigue, la vraie. Celle qui ne part pas juste avec une sieste.

Ce que m’apporte l’entrepreneuriat (et pourquoi entreprendre peut valoir le coup)

Alors oui, c’est exigeant. Oui, t’as des jours sans.
Mais ce que ça m’apporte… c’est inestimable.

L’impression de redevenir actrice de ma vie.
Pas spectatrice d’un job subi. Pas exécutante de décisions absurdes prises à 12 fuseaux horaires de moi.
Je choisis, j’expérimente, je foire, je recommence.

L’espace pour exprimer ma créativité, même dans des tableaux Excel.
Si, si. Créer une offre, construire un outil, trouver une idée de formation, planifier un atelier…
C’est pas juste du boulot : c’est de la création pure.

La fierté. Celle qu’on ressent quand on signe un contrat, quand un client nous dit merci,
ou juste quand on arrive à tenir debout un lundi matin sans café ni compta en retard (bon, OK, rarement).

Et oui, quand je prends des stagiaires, que je transmets ce que j’ai appris, que je vois des déclics chez eux…
Je me dis que tout ce chemin, toutes ces nuits sans sommeil, ça valait le coup.

Parce que j’ai grandi autant que mon projet.
Et ça, aucune fiche de poste ne pourra jamais me l’offrir.

En résumé

Entreprendre, c’est pas toujours glamour.
Mais c’est la meilleure décision que j’ai prise.

Et toi, pourquoi entreprendre ?
Pose-toi la question. Réponds-moi si t’as envie d’en parler.